COMPACT DISK DUMMIES
Bio
“There’s No Sex Without You!” roept een stem boven een zwoele beat die naar de zomer verlangt. Het is de nieuwste single van Compact Disk Dummies, hun eerste sinds het tweede album ‘Neon Fever Dream’ uit 2020. Een plaat die de band definitief op de kaart zette als album- én live act, en daar kon geen virus een stokje voor steken.
‘There’s No Sex Without You’ is alweer een grote sprong voorwaarts voor het Belgisch electropopduo, een ingenieus gefabriceerde discobanger die barst van de details.
Opvallend is een amper herkenbare sample die het nummer vooruit stuwt: ‘Concentrate’ van Willie Tee en The Gaturs uit 1980 werd slim verknipt en door elkaar geschud. Het is voor het eerst dat de Dummies een sample gebruiken.
Co-producer Jasper Maekelberg hield voet bij stuk om echte violen op te nemen. Dat werpt zijn vruchten af: onder leiding van Wietse Meys brengt het strijkerskwartet een verfijnde laag toe aan het geheel.
Om de Franse sound die de track oproept eer aan te doen werd aan de deur geklopt bij Michael Declerck. De Parijzenaar mixte reeds voor Kavinsky en Justice en bleek de uitgelezen persoon om het nummer nog een niveau hoger te tillen met een pompende mix.
Maar de French Touch die ‘There’s No Sex Without You’ oproept is verre van een nostalgische gimmick. Compact Disk Dummies staat erom gekend om oude sounds met nieuwe te versmelten en dat geheel te injecteren met hun typische sound.
En inhoudelijk?
“Iedereen kan het nummer op zijn manier interpreteren” zegt Lennert, de oudste, zanger en tekstschrijver. “Voor mij gaat het niet zozeer om de ‘daad’. Het is een ode aan mensen die vuur in je leven brengen. Die een vonk in de wereld teweegbrengen en de norm, het dagdagelijkse doorbreken.”
Amen.
Un délire enfiévré futuriste, voilà ce qu’est Neon Fever Dream, le nouvel album des Compact Disk Dummies. Sur leur deuxième album complet, les Ouest-flandriens Lennert et Janus Coorevits, lauréats des MIA, partagent avec nous leurs rêveries teintées d'hologrammes, de drones, de drogues, de chaleur et de solitude. Pour mieux se réveiller, tirer le rideau et se rendre compte que la fiction n’existe pas. Neon Fever Dream est un rite de passage pour les Dummies, et transpose la confusion de notre époque dans un disque pop à la fois sombre, menaçant et entraînant.
En 2017, un titre lui traverse l’esprit : Neon Fever Dream. Cela suffira. Lennert Coorevits attrape vite un papier et un crayon et dessine un petit hôtel sans fenêtre, éclairé au néon, qui s'enfonce dans des sables mouvants. Le dessin représente l'aliénation engendrée par un rêve fiévreux. Dans l’esprit de Lennert, l'atmosphère de l'hôtel désolé et l’éclairage au néon évoquent les sixties et lui rappellent les romans de science-fiction. Il rampe dans le terrier, glissant toujours plus bas, et atterrit dans l'univers futuriste d’auteurs comme J.G. Ballard (’Sécheresse’), Herbert Frank (’Dune’) et Philip K. Dick (’Les androïdes rêvent-ils de moutons électriques ?’). ’Réalisant ainsi’, explique Lennert, ’que l'image apparemment absurde de l'avenir dépeinte dans les années soixante est maintenant devenue réalité.’
Trois ans ont passé depuis ce flash et ce dessin et le monde découvre Neon Fever Dream. L’hôtel est devenu un village et le délire fiévreux un album, qui parle de comment grandir dans ce nouveau monde de technologie, qui parle d'amour, de sexe, d'ivresse et de tout ce qui est devenu réalité. Le nouvel album commence sur une note très jazzy, très seventies, avec des saxophones aux sonorités oniriques, après quoi la fiction s’écaille pour laisser place à la non-fiction et les Dummies vous plongent dans la réalité, dans leur univers typique peuplé de synthés, de batterie et de cordes.
Lorsque les Compact Disk Dummies ont remporté le Humo's Rock Rally en 2012, ils répétaient dans le garage en préfabriqué de la famille Coorevits, à Desselgem. C’est là, parmi les miettes de pain et les dessous de verre, que les deux frères ont écrit une histoire qui leur propre. Huit ans plus tard, ce garage est devenu un studio professionnel, débordant de guitares et de synthés. Le nouvel album a été en partie créé dans une ferme sans chauffage à Brakel, où les frères s’étaient retrouvés pour écrire de nouvelles chansons, boire du vin et chasser un bélier qui s’en était pris à Janus, mais c'est principalement à Desselgem, là où tout a commencé, que les Dummies ont donné à leurs nouveaux titres cette qualité onirique et fiévreuse bien spéciale.
Les Compact Disk Dummies ont atteint une maturité technique sur cet album. On sent les kilomètres que les gars ont parcourus ces dernières années : de groupe maison pour De Ideale Wereld à la production d'un album hip-hop (Uberdope - 'Graag Gedaan'), en passant par l’écriture d’une bande originale (pour la série VTM 'De Kraak'). Sans oublier il y a quelques mois la sortie d'un EP, 'Satellites', dont le single 'Cry for me' et le titre éponyme sont passés pendant plusieurs semaines à la radio. Cet EP a redonné aux deux frères la liberté à laquelle ils aspiraient, et qui a finalement donné Neon Fever Dream : 10 titres, dont un remix extrait de l'EP, ‘Easy Life’.
Pour l’artwork de Neon Fever Dream, les Compact Disk Dummies ont construit avec l’aide du photographe Athos Burez un village miniature dont les maisons s’enfoncent dans le sol. Le mixage du nouvel album a été confié à Andres Algaba et Luuk Cox (Shameboy) s’est lui aussi lancé dans le projet, en tant que coproducteur. S’ajoutent encore à cela la participation de plusieurs chœurs féminins, des jazz cats Mattias De Craene (saxophone) et Elias Devoldere (batterie) sur le titre d'ouverture ’On Repeat’, et on comprend que la température monte vie, jusqu'à ce que vous déliriez et que vous vous réveilliez, fiévreux, au cœur de la nuit, tremblant à la pensée des drones, de la chaleur et des hologrammes qui peuplent le monde : ’But we will never fall apart. There’s a life.’
"There's No Sex Without You!”, a voice proclaims over a pulsating beat that longs for summer.
‘There’s No Sex Without You’ marks the first Compact Disk Dummies single since their second album 'Neon Fever Dream' in 2020, a sci-fi-drenched record that cemented their status as an album- and live act.
The song is another great leap forward for the Belgian electro pop brothers, an intricately crafted discobanger, rich in details and quotable lines.
A barely recognizable sample from a 1980 song by Willie Tee and The Gaturs called ‘Concentrate’ is the driving force of the song. A first for Compact Disk Dummies, who never used a sample before.
Additional producer Jasper Maekelberg insisted on recording a real string section to replace the original programmed ones.
Ultimately, the powerful disco strings conducted by Wietse Meys added a wonderful flavor to the song.
Honoring the French sound the track evokes, Parisian based Michael Declerck (Kavinsky, Justice) finished the track with a truly exceptional mix.
But it’s far from a nostalgic gimmick. Compact Disk Dummies always blend the old with the new and inject everything with a vintage ‘Dummies’ sound.
As for the striking lyrics:
“It's up to you how to interpret the song." says Lennert, the oldest, lyricist and singer. "For me, it's not so much about the 'deed'. It's an ode to people that put your world on fire. That ignite a flame and break the mundane.”